Festival de théâtre de Cahors

Aujourd’hui, le diable !

Des rappels en nombre pour l'excellence troupe de l’En/Vers Théâtre , dans une interprétation personnelle et remarquable de "La mére", de Wikievitch

Dernier acte pour le Festival de théâtre amateur de Cahors cet après-midi, avant la remise du Trophée de la ville . Qui distinguera d’abord une des 8 troupes, mais sanctionnera aussi un qualité générale indéniable

Dernier lever et baisser de rideau aujourd’hui au théâtre municipal de cahors pour le festival d’art dramatique amateur du chef- lieu . Avec une dernière pièce au programme à 15H »La farce licencieuse de la reine olé-olé ». , par une troupe de Pamiers, le théâtre de l’œil.

Une dernière représentation donc, qui précèdera la remise de la seule récompense marquant le Festival : le trophée ou challenge de la ville de cahors, un objet d’art de Zachariou, illustrant …. le diable de Valentré et de Cahors.

Qualité

Mais dès à présent, on soulignera la satisfaction des organisateurs de la Troupe en Boule : le second festival a incontestablement été placé sous le signe d’une qualité générale. Ce qui est déjà un plus, car l’ambition modeste de festival était d’abord, sans ukase ou ligne directrice autoritaire, de chercher à en donner à tous, jeunes et moins jeunes dans tous les domaines, , Celui de la fantaisie comme celui de la réflexion. On a déjà dit tout le bien qu’on avait penser de l’ouverture du festival, avec «La mère » et « Elle s’appelle Juliette » . On ne peut qu’en rajouter avec la représentation de « Caligula » de camus, par les Toulousains de la troupe Cattleya (Camus st tout, sauf facile ». Hier après-midi, on revenait à la parodie décapante, sinon démystificatrice, avec Chaïda et son « vent dans les branches de sassafras », par les comédiens audois du Théâtre du Bourguet, avant cette farce hispano-villageoise de « La fable du secret bien gardé », par les Toulousains du Théâtre de l’écluse,. la soirée devait aller dans ce sens parodique, mais parfois cruel , avec « Yvonne, princesse de Bourgogne », par d’autres Haut-Garonnais, ceux du théâtre Fugue .

Succès

Répétons le encore, il ne s’agit pas d’un concours où on distribue des points, , mais d’une confrontation amicale, où les troupes qui se connaissent en général fort bien se produisent en fait devant leurs pairs, sinon devant de véritables amateurs ou inconditionnels d’art dramatique.

Ce qui n’exclut nullement la difficulté qu’aura le jury à choisir la troupe qui remportera le <trophée 1995, et encore, les moments de détente, avant et après ls représentations, , entre comédiens du jour et spectateurs au piano-bar, du foyer du Théâtre, dans le hall de celui-ci, voire au restaurant de l’Archipel, où les troupes avaient trouvé le couvert. C’est d’ailleurs là qu’avait lieu un des excellent intermède du festival, les « travaux d’acteurs » joué en apéritif vendredi soir par le théâtre de l’olivier de l’Union.

Bien entendu le festival était ouvert à tout le monde pour des prix d’entrée fort modiques. Et, quand on parle d’inconditionnels, on doit préciser dans ce sens que certains, venus de l’extérieur, avaient trouvé un hébergement durant les 3 jours, au Lycée Clément Marot.

Des supporters, sans doute des compagnie, mais surtout du théâtre en général. Qui seront sûrement présents cet après-midi, pour la remise du Trophée de la ville.

M.P.

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la Dépêche du Midi

Cahors Mai 1995